L’indicateur 31 du référentiel Qualiopi impose aux prestataires de mettre en place un dispositif clair de traitement des réclamations. Cette exigence répond à un objectif simple : renforcer la qualité de service grâce à l’écoute active des bénéficiaires. Chaque remarque ou mécontentement peut représenter une opportunité d’ajustement, voire d’amélioration. Pour l’auditeur, il ne suffit pas d’affirmer que les réclamations sont traitées : il faut le démontrer.
Le traitement des réclamations s’inscrit dans une démarche d’amélioration continue. Il prouve que l’organisme reste attentif aux retours négatifs comme positifs. Ce suivi permet d’identifier des failles récurrentes, de renforcer la transparence, et de montrer que l’écoute des bénéficiaires est bien réelle. Un prestataire qui gère correctement les réclamations rassure ses apprenants, les financeurs, et l’auditeur.
Pour être conforme à l’indicateur 31, l’organisme doit formaliser une procédure de gestion. Elle décrit les étapes : réception, traitement, réponse, et archivage. Il ne suffit pas de recueillir une plainte. Il faut analyser le problème, proposer une réponse adaptée, et conserver une trace écrite de l’ensemble du processus.
Les documents de preuve incluent la procédure, le registre des réclamations, les réponses apportées, et les actions correctives. Ces éléments doivent être à jour, cohérents et alignés avec les autres indicateurs, notamment l’indicateur 30 sur le recueil des appréciations.
En résumé, l’indicateur 31 ne vise pas à sanctionner un prestataire qui reçoit des réclamations, mais à vérifier sa capacité à les gérer efficacement et à en tirer des enseignements. Cela contribue à garantir la qualité de la prestation et la satisfaction durable des bénéficiaires.
Les exigences précises de l’indicateur 31
L’indicateur 31 impose à l’organisme d’établir un processus de traitement des réclamations. Ce processus doit être structuré, formalisé et facilement accessible. Il ne suffit pas de recevoir les réclamations : l’organisme doit aussi les enregistrer, les analyser et y répondre dans des délais raisonnables. L’objectif est de démontrer que l’organisme écoute ses parties prenantes et agit pour améliorer ses prestations.
Le référentiel attend une traçabilité rigoureuse. Chaque réclamation doit laisser une trace, du signalement à la résolution. Le processus doit également intégrer une phase d’analyse pour identifier des tendances ou des dysfonctionnements récurrents. En cas de besoin, il doit déboucher sur des actions correctives concrètes. Ce suivi permet de renforcer la qualité continue, en intégrant les retours comme leviers d’amélioration.
Il est également attendu que les bénéficiaires, financeurs ou autres parties prenantes soient informés de l’existence de ce processus. L’indicateur ne tolère pas de démarche floue ou partielle. Il vise à garantir que la voix des usagers soit entendue et qu’elle ait un impact réel. Ce mécanisme renforce la transparence, la responsabilité et l’engagement qualité de l’organisme vis-à-vis de son environnement.
Qui est concerné par l’indicateur 31
L’indicateur 31 du référentiel Qualiopi concerne tous les prestataires d’actions concourant au développement des compétences. Cela inclut les organismes de formation (OF), les centres de bilan de compétences, les prestataires de VAE et les CFA. Tous doivent démontrer qu’ils recueillent et traitent les réclamations de manière efficace et structurée.

Les organismes de formation

Les CFA

Les centres de VAE

Les organismes proposant des bilans de compétences
Les preuves attendues pour l’indicateur 31 du référentiel Qualiopi
Pour valider l’indicateur 31, l’auditeur attend des preuves concrètes de la manière dont l’organisme recueille, enregistre et traite les réclamations. Il ne suffit pas de mentionner un dispositif existant : il faut en démontrer l’usage réel, sa traçabilité et son efficacité. L’objectif est de prouver que les réclamations participent à une démarche d’amélioration continue.
L’organisme doit d’abord fournir une procédure formalisée décrivant comment les bénéficiaires peuvent formuler une réclamation, à qui elle doit être adressée, et dans quel délai une réponse sera donnée. Cette procédure doit figurer dans un document accessible aux parties prenantes. Un formulaire de réclamation, papier ou numérique, est souvent apprécié.
Ensuite, il convient de présenter un registre ou un tableau de suivi des réclamations reçues. Ce document précise la date, le contenu de la réclamation, l’auteur, le responsable du traitement, la réponse apportée et la date de clôture. En complément, certains organismes présentent les mails échangés, des comptes rendus de réunions, ou encore des mises à jour de procédures effectuées à la suite d’une réclamation.
L’auditeur peut également demander des exemples concrets de réclamations traitées. Ces exemples doivent montrer que l’organisme analyse les situations, agit en conséquence et tire des enseignements pour éviter que l’erreur ne se reproduise. La cohérence entre les réclamations reçues et les actions mises en œuvre est un indicateur fort de qualité.
Enfin, il est attendu que les réclamations soient intégrées dans les bilans annuels ou dans les revues de direction pour orienter les plans d’action. Cette articulation prouve que le dispositif n’est pas décoratif, mais bien intégré à la vie de l’organisme.
Les bonnes pratiques pour l’indicateur 31 du référentiel Qualiopi
Pour répondre pleinement à l’indicateur 31, l’organisme doit instaurer une culture de l’écoute active. Il ne suffit pas de recueillir les réclamations. Il faut aussi en tirer parti pour améliorer les prestations. Une bonne pratique consiste à informer les bénéficiaires dès le début de la formation de l’existence d’un dispositif de réclamation. Cette transparence renforce leur confiance et facilite la démarche en cas de problème.
L’organisme peut afficher la procédure dans les locaux ou l’intégrer au livret d’accueil. Il peut aussi prévoir un lien direct dans les emails de suivi. Ensuite, il est judicieux de proposer plusieurs moyens pour déposer une réclamation : formulaire en ligne, boîte physique, adresse mail dédiée ou entretien individuel. Ces options permettent de s’adapter aux préférences des apprenants.
Lorsqu’une réclamation survient, le délai de réponse doit être clair. Les meilleures pratiques prévoient un accusé de réception immédiat, suivi d’un retour sous dix jours. Le traitement doit rester bienveillant et professionnel. Il est essentiel de tenir à jour un tableau de suivi. Cela permet d’analyser les motifs récurrents et d’anticiper les tensions.
Par ailleurs, certaines structures organisent des points réguliers pour faire le bilan des réclamations. Cela permet de nourrir une véritable démarche d’amélioration continue. Elles associent parfois les formateurs ou les coordinateurs à cette réflexion. Enfin, pour aller plus loin, il est recommandé de mesurer la satisfaction après traitement de la réclamation. Ce retour boucle la chaîne de qualité et montre une volonté réelle d’écoute et de progression.
Les bonnes pratiques pour l’indicateur 31 du référentiel Qualiopi
Pour répondre pleinement à l’indicateur 31, l’organisme doit instaurer une culture de l’écoute active. Il ne suffit pas de recueillir les réclamations. Il faut aussi en tirer parti pour améliorer les prestations. Une bonne pratique consiste à informer les bénéficiaires dès le début de la formation de l’existence d’un dispositif de réclamation. Cette transparence renforce leur confiance et facilite la démarche en cas de problème.
L’organisme peut afficher la procédure dans les locaux ou l’intégrer au livret d’accueil. Il peut aussi prévoir un lien direct dans les emails de suivi. Ensuite, il est judicieux de proposer plusieurs moyens pour déposer une réclamation : formulaire en ligne, boîte physique, adresse mail dédiée ou entretien individuel. Ces options permettent de s’adapter aux préférences des apprenants.
Lorsqu’une réclamation survient, le délai de réponse doit être clair. Les meilleures pratiques prévoient un accusé de réception immédiat, suivi d’un retour sous dix jours. Le traitement doit rester bienveillant et professionnel. Il est essentiel de tenir à jour un tableau de suivi. Cela permet d’analyser les motifs récurrents et d’anticiper les tensions.
Par ailleurs, certaines structures organisent des points réguliers pour faire le bilan des réclamations. Cela permet de nourrir une véritable démarche d’amélioration continue. Elles associent parfois les formateurs ou les coordinateurs à cette réflexion. Enfin, pour aller plus loin, il est recommandé de mesurer la satisfaction après traitement de la réclamation. Ce retour boucle la chaîne de qualité et montre une volonté réelle d’écoute et de progression.
Les pièges à éviter pour répondre à l’indicateur 31 du référentiel Qualiopi
Ne pas traiter les réclamations est une erreur majeure. L’auditeur vérifiera que l’organisme prend en compte chaque signalement, même informel. Ignorer un e-mail critique ou une remarque orale revient à passer à côté d’un levier d’amélioration.
Un autre piège courant est l’absence de procédure claire. Si l’équipe ne sait pas quoi faire en cas de réclamation, le risque de confusion augmente. Le traitement devient alors improvisé, inégal, voire injuste. Cette situation peut générer encore plus de mécontentement.
Beaucoup d’organismes tombent aussi dans l’écueil de la non-traçabilité. Sans preuve écrite, il est impossible de démontrer à l’auditeur que la réclamation a été entendue, analysée, puis traitée. Un simple échange oral ne suffit pas.
Il faut également éviter de minimiser une réclamation sous prétexte qu’elle est isolée ou mal formulée. Chaque remarque compte, même si elle paraît infondée. Le rôle de l’organisme est d’analyser objectivement, puis d’apporter une réponse adaptée, dans les délais.
Certaines structures répondent aux réclamations… mais ne tirent aucun enseignement des cas traités. Ce manque de recul empêche l’amélioration continue. Il est donc essentiel de formaliser une synthèse annuelle des réclamations, même si elles sont peu nombreuses.
Enfin, attention à la posture défensive. Rejeter la faute sur le bénéficiaire ou refuser le dialogue peut nuire à l’image de l’organisme. Il faut rester à l’écoute, même en cas de désaccord.
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