L’indicateur 25 du référentiel Qualiopi impose au prestataire d’organiser une veille pédagogique et technologique adaptée à ses prestations. Cette exigence vise à garantir que les méthodes et outils utilisés restent actuels, innovants et en phase avec les attentes des bénéficiaires.
La formation professionnelle évolue rapidement. Les pratiques pédagogiques se diversifient et les technologies éducatives progressent. Ignorer ces évolutions risque de rendre les prestations obsolètes et moins efficaces. L’indicateur 25 Qualiopi assure donc que l’organisme adapte ses approches en fonction des nouveautés et des meilleures pratiques observées dans son secteur.
L’objectif consiste à collecter, analyser et exploiter des informations sur les innovations pédagogiques et technologiques. Cette démarche contribue à enrichir les méthodes d’enseignement et à améliorer l’expérience d’apprentissage. Elle montre également que le prestataire reste attentif à la qualité et à l’efficacité de ses prestations.
Cette obligation concerne tous les prestataires financés par des fonds publics ou mutualisés. Elle s’applique aux organismes de formation (OF), aux centres de formation d’apprentis (CFA), aux centres de bilan de compétences (CBC) et aux organismes en charge de la validation des acquis de l’expérience (VAE).
Respecter l’indicateur 25 Qualiopi démontre que le prestataire s’inscrit dans une démarche d’amélioration continue. Il prouve son engagement qualité et sa volonté d’offrir des prestations modernes et performantes, conformes aux attentes du référentiel Qualiopi.
Les exigences précises de l’indicateur 25
L’indicateur 25 du référentiel Qualiopi demande au prestataire de démontrer qu’il suit et intègre les évolutions pédagogiques et technologiques dans ses pratiques. Cette exigence garantit que les méthodes utilisées restent pertinentes, modernes et efficaces pour les bénéficiaires.
Le prestataire doit identifier clairement les champs pédagogiques et technologiques en lien avec ses activités. Il ne suffit pas de suivre des tendances générales. La veille doit porter sur les outils, techniques et approches directement applicables aux prestations dispensées.
La veille doit être régulière et documentée. L’auditeur attend un dispositif structuré, avec des preuves de suivi et des exemples d’intégration dans les formations. Il ne suffit pas de mentionner quelques innovations de manière informelle.
Les informations collectées doivent être analysées et exploitées. Le prestataire doit démontrer qu’il a su adapter ses méthodes pédagogiques ou ses supports technologiques suite aux résultats de la veille. Cette exploitation peut se traduire par l’introduction d’outils numériques, de nouvelles techniques d’animation ou d’approches plus interactives.
Il reste important que cette démarche bénéficie à l’ensemble des équipes. Les résultats de la veille doivent être partagés et intégrés dans la réflexion collective pour améliorer la qualité des prestations.
En respectant ces exigences, le prestataire prouve qu’il maîtrise l’indicateur 25 Qualiopi. Il démontre ainsi sa capacité à évoluer avec son environnement professionnel et à répondre aux attentes du référentiel Qualiopi.
Qui est concerné par l’indicateur 25
L’indicateur 25 du référentiel Qualiopi concerne tous les prestataires financés par des fonds publics ou mutualisés. Il s’adresse à chaque acteur chargé de délivrer des prestations pédagogiques en phase avec les innovations et les attentes des apprenants

Les organismes de formation

Les CFA

Les centres de VAE

Les organismes proposant des bilans de compétences
Les preuves attendues pour l’indicateur 25
Pour démontrer la conformité à l’indicateur 25 du référentiel Qualiopi, le prestataire doit présenter des preuves tangibles et actuelles. Ces éléments attestent que la veille pédagogique et technologique est bien réalisée et appliquée dans les pratiques.
Le premier élément attendu reste un registre ou tableau de veille. Ce document recense les informations collectées, les dates de mise à jour, les sources consultées et les résultats analysés. Il doit être clair et facilement exploitable lors d’un audit.
Le prestataire peut également fournir des exemples concrets de ressources collectées. Ces preuves incluent des articles spécialisés, des synthèses d’études pédagogiques, ou encore des démonstrations de nouvelles technologies applicables à la formation.
Une procédure interne formalisée constitue une autre preuve attendue. Ce document décrit les responsabilités attribuées, la fréquence de la veille et les étapes d’intégration des résultats dans les prestations. Il prouve que la veille ne repose pas sur des actions ponctuelles, mais qu’elle reste organisée et durable.
Le prestataire doit aussi démontrer que les résultats de la veille ont été exploités. Il peut fournir des exemples précis d’adaptations pédagogiques ou d’évolutions technologiques mises en place grâce aux informations collectées. Ces exemples illustrent la pertinence et l’efficacité de la démarche.
Enfin, la diffusion interne des résultats complète la démonstration. Des comptes rendus de réunion, des notes d’information ou des formations internes destinées aux équipes montrent que la veille bénéficie à l’ensemble de l’organisation.
En réunissant ces preuves, le prestataire valide l’indicateur 25 Qualiopi et confirme sa conformité au référentiel Qualiopi.
Bonnes pratiques pour répondre à l’indicateur 25
Réussir l’indicateur 25 du référentiel Qualiopi nécessite une organisation proactive et méthodique. Adopter de bonnes pratiques permet d’assurer une veille pédagogique et technologique efficace et exploitable.
La première bonne pratique consiste à désigner un référent veille. Cette personne centralise les informations collectées, coordonne les actions et garantit la régularité de la démarche. Elle devient le point de contact lors de l’audit.
Le prestataire doit également définir une liste de sources fiables et pertinentes. Ces sources peuvent inclure des sites spécialisés, des études académiques, des éditeurs de logiciels pédagogiques ou des publications d’organismes de formation reconnus. Cette liste doit rester cohérente avec les prestations proposées.
Il reste essentiel de planifier la veille. Mettre en place un calendrier trimestriel ou semestriel permet de maintenir la démarche active et continue. Ce rythme prouve à l’auditeur que la veille est intégrée au fonctionnement courant.
Formaliser la démarche dans une procédure interne reste indispensable. Ce document décrit les étapes, les responsabilités, les modalités de diffusion et les critères d’intégration des innovations dans les pratiques pédagogiques.
Enfin, impliquer les équipes améliore la pertinence de la veille. Partager les résultats en réunion et recueillir les retours des formateurs ou conseillers enrichit la réflexion collective. Cette implication garantit une application concrète des évolutions identifiées.
En appliquant ces bonnes pratiques, le prestataire valide l’indicateur 25 Qualiopi. Il démontre ainsi son engagement qualité et sa capacité à adapter ses prestations en fonction des attentes du référentiel Qualiopi.
Outils et ressources utiles pour l’indicateur 25
Répondre à l’indicateur 25 du référentiel Qualiopi demande des outils adaptés pour rendre la veille pédagogique et technologique simple et efficace. Bien choisis, ces outils facilitent la collecte et l’exploitation des informations.
Le premier outil recommandé reste un registre de veille structuré. Ce document centralise les informations collectées, les dates, les sources et les impacts constatés. Il offre une trace vérifiable et exploitable lors d’un audit Qualiopi.
Le tableau de suivi représente également un outil pertinent. Il permet de classer les innovations pédagogiques et technologiques par thèmes et d’en suivre la mise en application dans les formations. Cet outil rend la démarche plus lisible et dynamique.
Les abonnements à des newsletters spécialisées constituent un gain de temps. Ils fournissent régulièrement des informations ciblées sur les dernières pratiques pédagogiques et les nouvelles technologies éducatives. Ils doivent être sélectionnés en fonction des activités du prestataire.
Les alertes automatiques sur des sites spécialisés complètent le dispositif. Elles permettent de recevoir des informations en temps réel sans avoir à chercher manuellement. Ces outils renforcent la réactivité de la veille.
Enfin, une procédure interne complète l’ensemble. Ce document formel précise les étapes à suivre, les responsabilités, et la périodicité. Il rassure l’auditeur et démontre que la veille est intégrée dans le fonctionnement global.
Avec ces outils, le prestataire prouve qu’il maîtrise l’indicateur 25 Qualiopi. Il confirme sa capacité à innover, à améliorer ses pratiques et à répondre aux exigences du référentiel Qualiopi.
Les pièges à éviter dans l’application de l’indicateur 25
L’indicateur 25 du référentiel Qualiopi demande rigueur et pertinence. Pourtant, certains prestataires tombent dans des pièges qui affaiblissent leur veille pédagogique et technologique. Éviter ces erreurs garantit une démarche crédible et efficace.
Le premier piège consiste à collecter des informations sans lien avec les prestations proposées. Une veille trop générale peut sembler hors sujet lors de l’audit. Il reste indispensable de cibler les innovations pédagogiques et technologiques applicables aux actions réellement dispensées.
Un autre écueil fréquent réside dans l’absence de formalisation. Rassembler des informations sans registre ni tableau rend difficile la traçabilité. Sans preuve claire, l’auditeur risque de conclure que la veille est inexistante ou incomplète.
La veille ponctuelle fragilise aussi la démarche. Se limiter à quelques recherches isolées, sans périodicité définie, montre un manque d’organisation. Il vaut mieux programmer des vérifications régulières et les consigner dans un planning précis.
Certains prestataires négligent la diffusion des résultats auprès de leurs équipes. Or, la veille ne doit pas rester confidentielle. Partager les informations avec les formateurs et collaborateurs assure leur appropriation et leur mise en œuvre concrète.
Enfin, ignorer les évolutions identifiées constitue une erreur majeure. La veille n’a de sens que si elle entraîne des actions. Ne pas intégrer les innovations dans les formations affaiblit la crédibilité de la démarche.
En évitant ces pièges, le prestataire valide l’indicateur 25 Qualiopi. Il prouve son engagement qualité et son respect des attentes du référentiel Qualiopi.
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