L’indicateur 22 du référentiel Qualiopi impose au prestataire d’organiser la gestion des compétences de ses personnels en continu. Cette exigence vise à garantir que les équipes maintiennent un haut niveau de qualification et s’adaptent aux évolutions de leur métier.
Cet indicateur s’inscrit dans une logique d’amélioration continue. Il ne suffit pas de recruter des professionnels compétents à l’instant T. Le prestataire doit démontrer qu’il suit régulièrement leurs compétences et qu’il met en œuvre des actions pour les développer.
L’indicateur 22 Qualiopi concerne tous les acteurs internes mobilisés dans la prestation. Qu’il s’agisse des formateurs, conseillers, coordinateurs ou accompagnateurs, chacun doit pouvoir justifier d’une montée en compétences adaptée aux besoins du public et du secteur.
L’objectif reste de prouver que le prestataire ne se repose pas sur les acquis. Il investit dans le développement professionnel de ses équipes pour garantir des prestations toujours pertinentes et conformes aux exigences du référentiel Qualiopi.
Cette démarche contribue également à renforcer la motivation des personnels. Elle montre que leur évolution professionnelle fait partie intégrante de la qualité globale du service rendu aux bénéficiaires.
Respecter l’indicateur 22 Qualiopi témoigne d’un engagement fort en faveur de la qualité et de la performance. Cela positionne le prestataire comme un acteur sérieux et fiable aux yeux des financeurs et des bénéficiaires.
Les exigences précises de l’indicateur 22
L’indicateur 22 du référentiel Qualiopi exige que le prestataire mette en œuvre une véritable politique de gestion des compétences de ses personnels. Cette politique ne peut pas se limiter à un constat. Elle doit reposer sur des actions planifiées et mesurables.
Le prestataire doit tout d’abord identifier les compétences attendues pour chaque poste. Ces exigences doivent être formalisées dans des fiches de poste détaillées et actualisées. Elles servent de référence pour évaluer les écarts éventuels et définir les besoins en formation.
Il reste indispensable d’évaluer régulièrement les compétences des personnels. Ces évaluations permettent de vérifier que les acquis correspondent toujours aux exigences du poste et aux évolutions réglementaires ou pédagogiques. Elles peuvent prendre la forme d’entretiens annuels, de bilans professionnels ou d’auto-évaluations.
L’indicateur 22 Qualiopi impose également de planifier des actions de développement des compétences. Ces actions peuvent être des formations internes, des stages externes, des conférences ou des temps d’échange entre pairs. Elles doivent répondre à des objectifs précis et être suivies d’une évaluation de leur efficacité.
L’auditeur attend de constater que la démarche est formalisée et documentée. Il peut demander les procédures mises en place, les plans de formation réalisés, ainsi que les preuves de participation des personnels aux actions prévues.
Respecter ces exigences prouve que le prestataire répond pleinement à l’indicateur 22 Qualiopi. Il démontre ainsi qu’il place la qualité humaine et la montée en compétences de ses équipes au centre de son organisation.
Qui est concerné par l’indicateur 22
L’indicateur 22 du référentiel Qualiopi s’applique à tous les prestataires financés par des fonds publics ou mutualisés. Il concerne donc l’ensemble des acteurs impliqués dans la mise en œuvre des prestations. Cette exigence vise à garantir que chaque membre du personnel bénéficie d’une gestion active et pertinente de ses compétences.

Les organismes de formation

Les CFA

Les centres de VAE

Les organismes proposant des bilans de compétences
Les preuves attendues pour l’indicateur 22
Pour respecter l’indicateur 22 du référentiel Qualiopi, le prestataire doit présenter des preuves claires et organisées. Ces éléments démontrent que la gestion des compétences des personnels fait l’objet d’une démarche structurée et suivie.
La première preuve attendue reste le plan de développement des compétences. Ce document recense les actions prévues pour maintenir et renforcer les compétences de chaque membre de l’équipe. Il indique les objectifs, les modalités et les échéances.
L’auditeur vérifiera également la présence d’un registre ou d’un tableau de suivi. Ce registre mentionne les formations réalisées, les dates de participation et les résultats obtenus. Il prouve que la montée en compétences ne se limite pas à des intentions mais qu’elle est effectivement réalisée.
Les fiches de poste et les entretiens professionnels constituent d’autres preuves importantes. Ils permettent de comparer les compétences attendues aux acquis actuels et d’identifier les besoins en formation. Ces documents montrent que la gestion des compétences est intégrée dans la stratégie globale du prestataire.
Les attestations de participation à des formations ou à des événements professionnels renforcent encore le dossier. Elles illustrent la volonté de maintenir les connaissances à jour et d’améliorer continuellement la qualité des prestations.
Enfin, la formalisation d’une procédure interne reste fortement conseillée. Elle décrit comment le prestataire planifie, met en œuvre et évalue les actions de développement. Cette organisation sécurise la démarche et rassure l’auditeur.
Ces preuves confirment que le prestataire répond pleinement à l’indicateur 22 Qualiopi. Elles démontrent son engagement à garantir des compétences actualisées et adaptées aux exigences du référentiel Qualiopi.
Bonnes pratiques pour répondre à l’indicateur 22
Réussir l’indicateur 22 du référentiel Qualiopi nécessite une organisation proactive et cohérente. Adopter des bonnes pratiques permet de démontrer que la gestion des compétences des personnels est maîtrisée et efficace.
La première bonne pratique consiste à formaliser une procédure interne. Cette procédure décrit clairement comment les besoins en compétences sont identifiés, comment les actions sont planifiées et comment les résultats sont évalués. Cette formalisation structure la démarche et facilite son suivi.
Le prestataire peut également mettre en place un calendrier annuel d’entretiens professionnels. Ces rendez-vous permettent d’évaluer les acquis de chaque collaborateur et d’identifier les compétences à renforcer. Ils servent également à recueillir les attentes des personnels et à les impliquer dans leur développement.
Il reste pertinent d’élaborer un plan de développement des compétences réaliste et mesurable. Ce plan doit prévoir des actions concrètes comme des formations techniques, des ateliers pédagogiques ou des conférences. Il doit aussi inclure des indicateurs pour évaluer leur efficacité.
L’utilisation d’un outil de suivi centralisé améliore encore la démarche. Un tableau partagé ou une solution numérique permet de regrouper les données, de les mettre à jour facilement et de les rendre accessibles en cas d’audit.
Enfin, sensibiliser l’équipe à l’importance de la formation continue contribue à la réussite de l’indicateur 22 Qualiopi. Les personnels doivent comprendre que leur montée en compétences participe directement à la qualité globale des prestations.
En appliquant ces bonnes pratiques, le prestataire sécurise sa conformité et renforce la crédibilité de son engagement qualité, en accord avec les attentes du référentiel Qualiopi.
Outils et ressources utiles pour l’indicateur 22
Répondre efficacement à l’indicateur 22 du référentiel Qualiopi repose sur des outils adaptés. Ces ressources facilitent la gestion des compétences et sécurisent la conformité du prestataire.
Le premier outil indispensable reste le plan de développement des compétences. Ce document recense les actions prévues pour chaque collaborateur. Il précise les objectifs pédagogiques, les délais et les modalités de mise en œuvre.
Un tableau de suivi des actions de formation simplifie la collecte et l’organisation des données. Il indique pour chaque intervenant les formations suivies, les dates et les résultats. Cet outil reste très apprécié des auditeurs pour sa clarté et sa lisibilité.
Le prestataire peut également utiliser des fiches de poste détaillées. Ces fiches décrivent les missions et les compétences attendues pour chaque fonction. Elles permettent de mesurer facilement l’écart entre compétences requises et compétences actuelles.
L’intégration d’une procédure formalisée complète le dispositif. Cette procédure explique comment le prestataire identifie les besoins, planifie les actions et évalue leur impact. Elle prouve la cohérence de la démarche et rassure l’auditeur.
Les organismes peuvent aussi s’appuyer sur des plateformes numériques RH. Ces solutions facilitent la mise à jour des informations, centralisent les justificatifs et génèrent des rapports en cas d’audit.
En mobilisant ces outils, le prestataire démontre qu’il respecte l’indicateur 22 Qualiopi. Il montre ainsi son engagement à maintenir un haut niveau de compétence au service de la qualité, en cohérence avec les exigences du référentiel Qualiopi.
Les pièges à éviter dans l’application de l’indicateur 22
Respecter l’indicateur 22 du référentiel Qualiopi exige méthode et rigueur. Pourtant, certains prestataires commettent des erreurs fréquentes qui mettent en danger leur conformité. Éviter ces pièges reste essentiel pour garantir la qualité des prestations.
Le premier piège consiste à ne pas actualiser les compétences des personnels. Se contenter des diplômes initiaux ou d’expériences passées ne suffit plus. Les métiers évoluent et les compétences doivent être adaptées aux nouvelles exigences pédagogiques et réglementaires.
Un autre écueil fréquent reste l’absence de formalisation. Certaines structures organisent des actions ponctuelles sans plan ni suivi. Sans plan de développement ni tableau de suivi, la démarche apparaît désordonnée et difficile à prouver lors de l’audit.
Certains prestataires oublient également d’impliquer tout le personnel concerné. L’indicateur 22 Qualiopi ne vise pas seulement les formateurs. Il couvre aussi les coordinateurs, accompagnateurs et autres acteurs mobilisés. Négliger une partie de l’équipe fragilise l’ensemble de la démarche.
La sous-estimation des besoins réels représente également un risque. Ne pas réaliser d’évaluation préalable empêche de cibler des actions efficaces. Les formations choisies peuvent alors être inadaptées ou insuffisantes.
Enfin, le manque de sensibilisation des équipes compromet la réussite. Les collaborateurs doivent comprendre l’intérêt de la montée en compétences. Ils doivent être acteurs de la démarche pour en garantir la pertinence et la réussite.
En évitant ces erreurs, le prestataire montre qu’il maîtrise l’indicateur 22 Qualiopi. Il prouve ainsi son engagement pour une qualité durable, en accord avec les attentes du référentiel Qualiopi.
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