L’indicateur 19 du référentiel Qualiopi impose aux prestataires de démontrer que les ressources pédagogiques mobilisées sont adaptées aux objectifs des prestations. Cette exigence vise à assurer la qualité des contenus, des supports et des outils utilisés tout au long de la formation. Elle concerne tous les organismes qui proposent des actions financées par des fonds publics ou mutualisés, qu’il s’agisse d’organismes de formation, de CFA, de centres de bilan de compétences ou d’organismes de validation des acquis.
Le prestataire doit prouver que ses ressources pédagogiques sont conçues ou choisies en fonction des objectifs pédagogiques annoncés et du public visé. L’auditeur vérifie la cohérence entre les objectifs, les contenus et les supports. Il ne suffit pas de disposer de quelques documents standards. Chaque prestation doit être accompagnée de ressources pertinentes et actualisées.
L’indicateur 19 Qualiopi met donc en lumière la capacité de l’organisme à concevoir et à fournir des outils pédagogiques fiables, compréhensibles et en adéquation avec les modalités de formation choisies. Ces ressources doivent également être accessibles aux bénéficiaires, y compris aux publics en situation de handicap.
En répondant correctement à cette exigence, le prestataire démontre qu’il place la pédagogie au cœur de ses préoccupations. Il prouve qu’il met tout en œuvre pour offrir une expérience d’apprentissage optimale et conforme aux standards du référentiel Qualiopi.
Les exigences précises de l’indicateur 19
L’indicateur 19 du référentiel Qualiopi demande aux prestataires de démontrer que leurs ressources pédagogiques sont adaptées aux objectifs définis et aux publics formés. Cette exigence garantit que les supports utilisés facilitent réellement l’apprentissage et contribuent à l’atteinte des compétences visées.
Le prestataire doit d’abord prouver que chaque formation dispose de ressources pédagogiques spécifiques. Ces ressources doivent correspondre aux contenus annoncés et aux modalités pédagogiques prévues. Par exemple, une formation pratique nécessite des supports techniques et des outils opérationnels. Une formation théorique s’appuie sur des documents structurés et compréhensibles.
Ces ressources doivent également prendre en compte les caractéristiques des bénéficiaires. Le langage employé, les formats utilisés et les supports proposés doivent être adaptés aux niveaux et aux besoins du public. L’organisme ne peut pas se contenter de supports génériques ou obsolètes.
L’auditeur vérifie la cohérence entre les objectifs pédagogiques et les ressources fournies. Il s’assure que ces outils sont accessibles aux bénéficiaires pendant et après la formation. Il peut demander à voir des exemples concrets : livrets pédagogiques, diaporamas, exercices, démonstrations pratiques ou plateformes numériques.
Enfin, le prestataire doit veiller à l’actualisation régulière de ses ressources. Les supports doivent rester en phase avec les évolutions réglementaires, technologiques ou sectorielles.
Respecter ces exigences prouve que le prestataire maîtrise l’indicateur 19 Qualiopi. Il démontre qu’il met à disposition des ressources pertinentes, de qualité et en adéquation avec les objectifs de chaque prestation.
Qui est concerné par l’indicateur 19
L’indicateur 19 du référentiel Qualiopi concerne l’ensemble des prestataires qui réalisent des actions de formation financées par des fonds publics ou mutualisés. Cela inclut les organismes de formation (OF), les centres de formation d’apprentis (CFA), les centres de bilan de compétences (CBC) et les organismes de validation des acquis de l’expérience (VAE). Chacune de ces structures doit démontrer que ses ressources pédagogiques répondent aux exigences de qualité attendues.

Les organismes de formation

Les CFA

Les centres de VAE

Les organismes proposant des bilans de compétences
Les preuves attendues pour l’indicateur 19
Pour répondre à l’indicateur 19 du référentiel Qualiopi, le prestataire doit présenter des preuves tangibles et organisées. Ces éléments démontrent que les ressources pédagogiques mobilisées sont pertinentes, à jour et adaptées aux prestations proposées.
Le premier type de preuve attendu reste la documentation pédagogique elle-même. L’auditeur peut demander à consulter des supports tels que des livrets d’apprentissage, des diaporamas, des exercices pratiques ou des guides méthodologiques. Ces documents doivent être directement liés aux objectifs pédagogiques annoncés et correspondre aux contenus dispensés.
Le prestataire doit également prouver que les ressources sont accessibles aux bénéficiaires. Cette accessibilité peut être démontrée par la mise à disposition des documents en version papier ou numérique. Il reste important de prévoir des formats adaptés pour les personnes en situation de handicap lorsque nécessaire.
Les preuves doivent aussi montrer que les ressources sont actualisées. Des traces de révisions régulières, datées et signées, permettent de démontrer que les supports tiennent compte des évolutions réglementaires, techniques ou pédagogiques.
Pour les formations techniques, des inventaires d’outils, de matériels ou de logiciels peuvent compléter le dossier. Ces inventaires doivent prouver la disponibilité et la conformité des moyens pédagogiques aux besoins des bénéficiaires.
Enfin, les preuves doivent être organisées et facilement accessibles. Les dossiers pédagogiques individuels peuvent regrouper les ressources associées à chaque prestation.
En présentant ces éléments, le prestataire prouve qu’il respecte pleinement l’indicateur 19 Qualiopi. Il montre ainsi son engagement à offrir des ressources pédagogiques fiables et adaptées à la réussite des bénéficiaires.
Bonnes pratiques pour répondre à l’indicateur 19
Réussir l’indicateur 19 du référentiel Qualiopi demande méthode, rigueur et anticipation. Mettre en place des pratiques efficaces garantit des ressources pédagogiques adaptées et conformes aux attentes des bénéficiaires et des auditeurs.
La première bonne pratique consiste à concevoir des ressources alignées avec les objectifs pédagogiques. Le prestataire doit définir clairement les compétences visées et produire des supports qui facilitent leur acquisition. Chaque document, outil ou exercice doit être utile, compréhensible et en lien direct avec la prestation dispensée.
Il reste essentiel d’impliquer les formateurs dans la conception et la mise à jour des supports. Ces professionnels connaissent les besoins des bénéficiaires et peuvent adapter le contenu en fonction des retours observés en formation.
Actualiser régulièrement les ressources représente une autre priorité. Les contenus doivent évoluer avec les normes réglementaires, les innovations technologiques et les attentes des secteurs d’activité. Programmer des révisions annuelles ou semestrielles permet de maintenir la qualité pédagogique.
Le prestataire doit aussi veiller à la diversité des formats. Combiner documents imprimés, supports numériques, vidéos ou démonstrations pratiques rend l’apprentissage plus accessible et dynamique. Cette diversité répond mieux aux différents profils des bénéficiaires.
Enfin, organiser et centraliser les ressources dans un espace unique reste indispensable. Une plateforme numérique ou un dossier partagé facilite l’accès et assure la traçabilité des preuves.
Ces bonnes pratiques permettent de répondre efficacement à l’indicateur 19 Qualiopi. Elles renforcent la qualité des prestations et démontrent l’engagement du prestataire en faveur d’une pédagogie adaptée et performante.
Outils et ressources utiles pour l’indicateur 19
Répondre efficacement à l’indicateur 19 du référentiel Qualiopi devient plus simple avec des outils adaptés. Ces ressources facilitent la conception, la mise à jour et la diffusion des supports pédagogiques. Elles permettent aussi de sécuriser la traçabilité des preuves pour l’audit.
Le premier outil incontournable reste une bibliothèque pédagogique centralisée. Cet espace regroupe tous les supports par thématique et par prestation. Il peut être numérique ou physique. Dans les deux cas, il garantit un accès facile pour les formateurs et les bénéficiaires.
Le prestataire peut également utiliser des modèles de supports normalisés. Ces gabarits assurent une présentation homogène et professionnelle. Ils facilitent la mise à jour tout en maintenant la cohérence des documents.
Un planning de révision des contenus constitue une autre ressource clé. Ce tableau précise la fréquence des mises à jour, les responsables et les étapes à respecter. Il permet de s’assurer que les ressources restent pertinentes et actuelles.
L’utilisation d’une plateforme numérique pour diffuser les supports pédagogiques reste fortement recommandée. Elle facilite la distribution aux bénéficiaires, même à distance. Cette solution favorise aussi l’accessibilité des contenus pour les publics en situation de handicap.
Enfin, des outils collaboratifs comme des suites bureautiques en ligne ou des logiciels de gestion documentaire permettent aux équipes pédagogiques de travailler ensemble. Ils simplifient la conception collective et le suivi des versions.
En mobilisant ces outils, le prestataire démontre qu’il maîtrise l’indicateur 19 Qualiopi. Il garantit des ressources pédagogiques de qualité, adaptées et toujours accessibles pour accompagner les bénéficiaires vers la réussite.
Les pièges à éviter dans l’application de l’indicateur 19
Respecter l’indicateur 19 du référentiel Qualiopi demande attention et méthode. Pourtant, certains prestataires commettent des erreurs qui fragilisent la conformité de leurs ressources pédagogiques. Identifier et éviter ces pièges reste essentiel pour réussir l’audit.
Le premier piège reste de négliger l’actualisation des supports. Utiliser des documents obsolètes ou des contenus non conformes aux évolutions réglementaires compromet la qualité de la formation. Les bénéficiaires doivent recevoir des informations à jour et fiables.
Un autre écueil fréquent consiste à proposer des ressources génériques. Des supports non spécifiques aux prestations ou inadaptés aux objectifs pédagogiques montrent un manque de rigueur. Chaque document doit être conçu pour correspondre à la formation concernée et aux besoins du public visé.
Certains prestataires oublient également d’assurer l’accessibilité des supports. Des documents illisibles, des formats incompatibles ou des contenus non adaptés aux personnes en situation de handicap constituent un point de non-conformité fréquent.
La désorganisation représente aussi un risque important. Archiver les ressources sans logique ou disperser les preuves rend leur présentation difficile lors de l’audit. Une organisation claire, centralisée et cohérente reste indispensable.
Enfin, négliger l’implication des formateurs fragilise la pertinence des contenus. Des supports mal utilisés ou mal expliqués dégradent la qualité perçue de la formation. Les équipes pédagogiques doivent connaître et maîtriser les outils mis à leur disposition.
En évitant ces pièges, le prestataire démontre qu’il respecte l’indicateur 19 Qualiopi. Il prouve ainsi que ses ressources pédagogiques contribuent pleinement à la qualité et à la réussite des bénéficiaires.
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