L’indicateur 17 du référentiel Qualiopi impose aux prestataires de démontrer que les moyens humains et techniques mobilisés sont adaptés à la réalisation des prestations. Cet indicateur concerne tous les organismes de formation, y compris les CFA, les centres de bilan de compétences et les structures de validation des acquis de l’expérience. Il vise à garantir que les conditions de mise en œuvre permettent d’atteindre les objectifs pédagogiques fixés.
Le prestataire doit prouver qu’il dispose des ressources nécessaires pour assurer la qualité des formations. Il ne suffit pas de mentionner des moyens sur le papier. L’auditeur attend des preuves concrètes, organisées et proportionnées à l’activité réelle de l’organisme. Cette exigence contribue à sécuriser le parcours des bénéficiaires en leur assurant un environnement favorable à l’apprentissage.
L’indicateur 17 Qualiopi couvre deux aspects complémentaires. Le premier concerne les moyens humains : l’organisme doit disposer de formateurs compétents et en nombre suffisant pour encadrer les bénéficiaires. Le second porte sur les moyens techniques : salles adaptées, équipements pédagogiques modernes, outils numériques et supports didactiques.
En respectant cette exigence, le prestataire prouve sa capacité à déployer une prestation sérieuse et efficace. Cela renforce la crédibilité de son offre et la confiance des bénéficiaires. L’indicateur 17 joue donc un rôle clé dans la démonstration de la qualité globale et de la conformité au référentiel Qualiopi.
Les exigences précises de l’indicateur 17 de Qualiopi
L’indicateur 17 du référentiel Qualiopi demande aux prestataires de démontrer que leurs moyens humains et techniques répondent aux besoins des prestations proposées. Ces moyens doivent être dimensionnés, opérationnels et en cohérence avec les objectifs pédagogiques définis.
Sur le plan humain, l’organisme doit garantir que ses formateurs possèdent les compétences attendues. Ils doivent être qualifiés, expérimentés et disponibles en nombre suffisant pour encadrer les bénéficiaires tout au long du parcours. Le prestataire ne peut pas se contenter d’un effectif minimal ou mal adapté. Il doit prouver que chaque formateur maîtrise les contenus et sait utiliser les outils pédagogiques mis à disposition.
Sur le plan technique, le prestataire doit s’assurer que ses équipements permettent de réaliser la prestation dans de bonnes conditions. Les salles doivent être adaptées en termes d’espace, d’accessibilité et de confort. Les outils pédagogiques doivent être à jour et en état de fonctionnement. Il peut s’agir de matériels informatiques, de logiciels spécialisés, de supports imprimés ou encore de plateformes numériques.
L’auditeur vérifie la cohérence entre les moyens déclarés et la réalité des prestations dispensées. Des moyens inadaptés ou insuffisants peuvent entraîner une non-conformité. L’organisme doit donc anticiper les besoins et ajuster ses ressources en conséquence.
En respectant ces exigences, le prestataire montre qu’il maîtrise l’indicateur 17 Qualiopi. Il prouve qu’il offre un cadre propice à l’apprentissage et conforme aux standards attendus dans le référentiel Qualiopi.
Qui est concerné par l’indicateur 17 ?
L’indicateur 17 du référentiel Qualiopi s’applique à tous les prestataires qui délivrent des actions financées par des fonds publics ou mutualisés. Cela inclut les organismes de formation (OF), les centres de formation d’apprentis (CFA) et les structures proposant des actions de validation des acquis de l’expérience (VAE). Chacune de ces catégories doit démontrer que ses moyens humains et techniques répondent aux exigences spécifiques de son activité.

Les organismes de formation

Les CFA

Les centres de VAE

Les organismes proposant des bilans de compétences
Les preuves attendues pour l’indicateur 17 de Qualiopi
Pour valider l’indicateur 17 du référentiel Qualiopi, le prestataire doit présenter des preuves claires et organisées. Ces documents démontrent que les moyens humains et techniques mobilisés répondent bien aux besoins des prestations proposées.
Sur le plan humain, il faut fournir des éléments attestant des compétences des formateurs. Des copies de diplômes, des attestations d’expérience professionnelle et des CV détaillés constituent des preuves solides. Ces documents montrent que chaque intervenant possède les qualifications nécessaires et reste apte à encadrer les bénéficiaires. L’organisme doit également prouver qu’il dispose d’un nombre suffisant de formateurs pour assurer la continuité pédagogique.
Sur le plan technique, l’auditeur attend des preuves de la disponibilité et de l’adéquation des équipements. Des photos des salles de formation, des inventaires de matériel pédagogique, des licences logicielles en cours de validité sont indispensables. L’organisme doit également documenter l’accessibilité et l’adaptation des locaux, notamment pour les personnes en situation de handicap.
Pour renforcer la démonstration, le prestataire peut aussi présenter des rapports de maintenance, des contrats de location de matériel ou des preuves de formation des équipes aux outils numériques. Ces éléments confirment que les équipements sont à jour et fonctionnels.
En réunissant ces documents, l’organisme prouve qu’il répond pleinement à l’indicateur 17 Qualiopi. Il montre ainsi qu’il offre un environnement sérieux, structuré et favorable à la réussite des bénéficiaires, en totale conformité avec le référentiel Qualiopi.
Bonnes pratiques pour répondre à l’indicateur 17
Répondre efficacement à l’indicateur 17 du référentiel Qualiopi nécessite méthode et anticipation. Le prestataire doit démontrer que ses moyens humains et techniques sont adaptés et actualisés pour chaque prestation. Ces bonnes pratiques facilitent la conformité et améliorent la qualité des actions.
La première bonne pratique consiste à réaliser un état des lieux régulier des moyens mobilisés. Le prestataire doit vérifier que le nombre de formateurs reste suffisant et que leurs compétences sont à jour. Organiser des entretiens annuels et des formations continues permet de maintenir leur expertise et d’assurer leur disponibilité.
Sur le plan technique, il reste essentiel de contrôler périodiquement l’état des équipements. Des vérifications mensuelles ou trimestrielles garantissent leur bon fonctionnement et leur adéquation avec les besoins pédagogiques. Les locaux doivent également être adaptés, propres et conformes aux normes d’accessibilité.
Une autre bonne pratique consiste à documenter systématiquement les évolutions. Tout nouveau matériel, toute mise à jour logicielle ou tout recrutement doit être consigné dans un registre. Ce suivi facilite la présentation de preuves lors de l’audit.
Le prestataire doit également impliquer ses équipes. Informer régulièrement les formateurs sur les outils disponibles et recueillir leur avis améliore l’efficacité des moyens déployés. Cette démarche participative renforce la qualité globale des prestations.
Enfin, il est pertinent de prévoir des plans de continuité. En cas d’indisponibilité d’un formateur ou de panne d’un équipement, le prestataire doit disposer de solutions de remplacement rapides et efficaces.
Ces bonnes pratiques montrent que l’organisme maîtrise l’indicateur 17 Qualiopi et garantit un environnement professionnel fiable et performant.
Outils et ressources utiles pour l’indicateur 17 de Qualiopi
Pour répondre efficacement à l’indicateur 17 du référentiel Qualiopi, le prestataire peut s’appuyer sur des outils et ressources adaptés. Ces supports facilitent la gestion et la démonstration des moyens humains et techniques mobilisés.
Le premier outil essentiel reste le registre des moyens humains. Ce document centralise les informations sur les formateurs : diplômes, expériences, spécialités et formations continues. Il doit être mis à jour régulièrement et accessible lors de l’audit.
Le prestataire peut également utiliser un planning prévisionnel. Cet outil permet de vérifier la disponibilité des intervenants et d’assurer la couverture de toutes les sessions prévues. Il facilite l’organisation des remplacements en cas d’absence.
Sur le plan technique, un inventaire détaillé des équipements reste indispensable. Ce registre répertorie le matériel disponible, son état, sa localisation et les dates de maintenance. Il prouve la conformité des moyens aux besoins pédagogiques.
L’utilisation d’un tableau de suivi des locaux et de l’accessibilité représente aussi une bonne pratique. Ce document vérifie la conformité des espaces de formation aux normes en vigueur et aux besoins spécifiques des bénéficiaires.
Enfin, des outils numériques comme les plateformes collaboratives ou les logiciels de gestion facilitent le suivi. Ils permettent d’archiver les preuves, de planifier les vérifications et de partager les informations avec les équipes.
Ces ressources aident le prestataire à maîtriser l’indicateur 17 Qualiopi. Elles garantissent la transparence et renforcent la qualité des moyens mis à disposition des bénéficiaires.
Les pièges à éviter dans l’application de l’indicateur 17
Respecter l’indicateur 17 du référentiel Qualiopi demande rigueur et vigilance. Pourtant, certains prestataires commettent des erreurs fréquentes qui fragilisent leur conformité et la qualité de leurs prestations. Éviter ces pièges reste essentiel pour réussir l’audit et satisfaire les bénéficiaires.
Le premier piège reste de sous-estimer le dimensionnement des moyens. Certains prestataires mobilisent un nombre trop faible de formateurs par rapport aux effectifs. Cette erreur compromet la qualité du suivi et la capacité d’adaptation aux besoins des bénéficiaires.
Une autre erreur fréquente consiste à négliger la qualification des intervenants. Faire appel à des formateurs non qualifiés ou dont les compétences ne sont pas justifiées expose à une non-conformité immédiate. Chaque intervenant doit pouvoir prouver son expertise sur la thématique enseignée.
Côté technique, utiliser des équipements obsolètes ou inadaptés représente un risque. Du matériel défectueux, des logiciels périmés ou des salles inaccessibles dégradent la qualité perçue et la crédibilité de l’organisme.
Certains prestataires omettent également de tenir à jour leurs registres. Ne pas actualiser l’inventaire ou les dossiers des formateurs empêche de démontrer la réalité et la pertinence des moyens lors de l’audit.
Enfin, ignorer les besoins spécifiques des bénéficiaires reste une erreur majeure. Ne pas prévoir de solutions pour les publics en situation de handicap ou pour des groupes aux profils variés compromet la cohérence pédagogique.
En évitant ces pièges, le prestataire prouve qu’il maîtrise l’indicateur 17 Qualiopi. Il démontre sa capacité à offrir un environnement adapté, efficace et conforme aux exigences du référentiel Qualiopi.
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