L’indicateur 16 du référentiel Qualiopi impose aux CFA de présenter les apprentis aux épreuves des certifications professionnelles visées. Cette obligation garantit la finalité du parcours de formation et la reconnaissance officielle des compétences acquises. Elle traduit l’engagement du CFA à accompagner ses bénéficiaires jusqu’au terme du dispositif et à faciliter leur insertion professionnelle.
Le CFA ne peut pas se contenter de former les apprentis sans prévoir leur passage à la certification. L’indicateur 16 exige que la présentation aux examens ou titres professionnels soit systématique et organisée. Ce principe rappelle que la mission du CFA ne s’arrête pas à la formation, mais inclut l’accès à la validation officielle des acquis.
L’auditeur vérifie que le CFA met tout en œuvre pour que les apprentis accèdent à la certification choisie dès leur entrée en formation. Il s’assure aussi que la procédure est formalisée et qu’elle s’appuie sur des preuves concrètes. Ne pas respecter cette obligation fragilise la crédibilité du CFA et peut entraîner une non-conformité.
Répondre à l’indicateur 16 Qualiopi confirme le sérieux de la démarche pédagogique. Cela prouve que le CFA remplit pleinement son rôle d’accompagnateur, en assurant aux bénéficiaires la possibilité de valider leurs compétences et d’obtenir un titre reconnu.
Les exigences précises de l’indicateur 16
L’indicateur 16 du référentiel Qualiopi impose aux CFA de garantir la présentation des apprentis aux certifications professionnelles prévues dans leur parcours. Cette exigence reflète la finalité même de l’apprentissage : obtenir un titre ou un diplôme reconnu pour faciliter l’insertion professionnelle.
Le CFA doit prouver qu’il a mis en place une organisation permettant la présentation systématique des bénéficiaires aux épreuves. Il ne peut pas se contenter d’une formation sans perspective de validation. La certification visée doit être définie dès la signature du contrat d’apprentissage et rappelée dans le livret d’accueil ou le dossier individuel de l’apprenti.
L’indicateur 16 Qualiopi exige également que le CFA s’assure de la conformité des épreuves et de leur inscription dans les calendriers officiels. Il doit collaborer avec les organismes certificateurs et organiser les démarches administratives nécessaires pour l’inscription des candidats.
L’auditeur contrôle que le CFA dispose de preuves tangibles pour démontrer cette présentation. Il peut s’agir de listes de candidats inscrits aux sessions d’examen, d’attestations d’inscription délivrées par le certificateur ou de convocations envoyées aux apprentis. Ces documents doivent être datés, archivés et associés aux dossiers des bénéficiaires.
Ne pas organiser cette étape ou la négliger peut entraîner une non-conformité. L’accompagnement doit aller jusqu’au bout du parcours, sans laisser les bénéficiaires sans certification.
En respectant cette exigence, le CFA confirme son rôle éducatif et démontre qu’il assure un suivi complet jusqu’à la validation des compétences acquises.
Qui est concerné par l’indicateur 16 ?
L’indicateur 16 du référentiel Qualiopi s’adresse exclusivement aux centres de formation d’apprentis (CFA). Il ne concerne pas les autres prestataires de formation, ni les centres de bilan de compétences, ni les organismes de validation des acquis de l’expérience. Cette spécificité reflète la mission particulière des CFA dans l’accompagnement des jeunes vers un titre ou diplôme officiel.

Les organismes de formation

Les CFA

Les centres de VAE

Les organismes proposant des bilans de compétences
Les preuves attendues pour l’indicateur 16
Pour valider l’indicateur 16 du référentiel Qualiopi, le CFA doit présenter des preuves claires et datées. Ces éléments doivent démontrer que chaque apprenti a bien été inscrit aux épreuves de la certification visée. L’auditeur ne se contente pas d’une simple affirmation. Il attend des documents précis, archivés et vérifiables.
La première preuve reste la liste officielle des candidats inscrits aux sessions d’examen. Cette liste, fournie par l’organisme certificateur, mentionne le nom des apprentis et la session choisie. Elle doit être classée dans les dossiers pédagogiques individuels.
Le CFA peut également fournir les attestations d’inscription délivrées par l’organisme certificateur. Ces attestations confirment la prise en compte des inscriptions et indiquent la date et le lieu de l’épreuve. Elles constituent une preuve formelle et très appréciée lors de l’audit.
Les convocations envoyées aux apprentis renforcent aussi la démonstration. Ces documents montrent que le CFA a informé chaque bénéficiaire de la date et des modalités de l’examen. Ils prouvent également que l’accompagnement s’est poursuivi jusqu’à la fin du parcours.
Enfin, le CFA peut inclure dans ses preuves les échanges avec les certificateurs. Courriels ou comptes rendus d’échanges formalisés montrent que l’organisation de la présentation est bien anticipée et suivie.
En réunissant ces éléments, le CFA prouve qu’il respecte pleinement l’indicateur 16 Qualiopi et qu’il assure à chaque apprenti la possibilité de valider officiellement ses compétences.
Bonnes pratiques pour répondre à l’indicateur 16
Répondre efficacement à l’indicateur 16 du référentiel Qualiopi demande organisation, anticipation et rigueur administrative. Le CFA doit intégrer cette exigence dans ses procédures dès l’accueil des apprentis. Cette approche garantit la conformité et le bon déroulement des parcours.
La première bonne pratique consiste à identifier dès l’inscription la certification visée. Cette information doit figurer dans le dossier pédagogique de chaque apprenti et être rappelée dans le livret d’accueil. Cela évite toute ambiguïté et permet de planifier les démarches dès le début de la formation.
Le CFA doit également établir un calendrier annuel des sessions d’examen. Ce calendrier facilite la préparation et l’organisation logistique. Il permet de prévenir les bénéficiaires et de réserver des créneaux adaptés avec les organismes certificateurs.
Il reste aussi essentiel de désigner un référent administratif chargé du suivi des inscriptions. Ce responsable coordonne les échanges avec le certificateur, prépare les convocations et archive les attestations. Une personne clairement identifiée évite les oublis et renforce la traçabilité.
Pour fluidifier la communication, le CFA peut mettre en place des points réguliers avec les apprentis. Ces échanges permettent de rappeler les échéances, de répondre aux questions et de vérifier que chacun est prêt pour la certification.
Enfin, archiver soigneusement toutes les preuves dans des dossiers individuels reste indispensable. Ces documents doivent être facilement accessibles pour l’audit.
Ces bonnes pratiques prouvent que le CFA maîtrise l’indicateur 16 Qualiopi et qu’il accompagne ses apprentis jusqu’à la validation finale de leurs compétences.
Outils et ressources utiles pour l’indicateur 16
Répondre à l’indicateur 16 du référentiel Qualiopi devient plus simple grâce à des outils adaptés. Ces ressources permettent d’organiser la présentation des apprentis aux certifications et de garantir la traçabilité des démarches.
Le premier outil indispensable reste un tableau de suivi des inscriptions. Ce document, mis à jour régulièrement, indique pour chaque apprenti la certification visée, la session prévue et la date d’inscription. Il offre une vue d’ensemble et facilite la coordination.
Le CFA peut aussi utiliser des modèles d’attestations d’inscription. Ces modèles, normalisés, simplifient la formalisation et garantissent la cohérence des documents transmis aux apprentis et aux auditeurs.
Un calendrier partagé avec les dates officielles des sessions d’examen représente un autre outil utile. Ce calendrier peut être affiché dans les locaux et diffusé aux apprentis pour renforcer leur implication.
Le CFA peut également recourir à une procédure qualité dédiée. Cette procédure décrit chaque étape de la gestion des inscriptions, les acteurs responsables et les délais à respecter. Elle permet de sécuriser l’organisation et d’éviter les oublis.
Les outils numériques apportent un soutien supplémentaire. Un espace en ligne où les apprentis peuvent consulter leur convocation, télécharger les attestations ou poser des questions facilite la communication.
En combinant ces ressources, le CFA démontre sa maîtrise de l’indicateur 16 Qualiopi. Il prouve qu’il organise la présentation aux certifications de manière rigoureuse, efficace et transparente.
Les pièges à éviter dans l’application de l’indicateur 16
Respecter l’indicateur 16 du référentiel Qualiopi demande une organisation rigoureuse. Pourtant, certains CFA commettent des erreurs fréquentes qui compromettent la conformité. Identifier ces pièges reste essentiel pour sécuriser la présentation des apprentis aux certifications.
Le premier piège reste l’oubli d’inscription. Certains CFA forment les apprentis mais omettent d’accomplir les démarches administratives nécessaires. Sans inscription officielle, l’apprenti ne peut pas se présenter aux épreuves. Cette situation entraîne une non-conformité immédiate lors de l’audit.
Un autre écueil fréquent consiste à inscrire les apprentis trop tard. Certaines sessions d’examen imposent des délais stricts. Ne pas anticiper ces contraintes peut priver les apprentis de leur chance de validation et perturber leur parcours.
Certains CFA négligent également la communication. Ne pas informer les apprentis de la date, du lieu et des modalités de leur certification entraîne confusion et absentéisme. Il est indispensable de rappeler régulièrement les échéances et d’accompagner les bénéficiaires jusqu’au jour de l’examen.
L’absence de preuves constitue aussi un risque. Même si les inscriptions ont bien été réalisées, ne pas archiver les attestations ou les convocations fragilise la démonstration devant l’auditeur. Des documents manquants ou désorganisés donnent une impression d’improvisation.
Enfin, certains CFA s’appuient uniquement sur la bonne volonté des apprentis pour s’inscrire eux-mêmes. Or, l’indicateur 16 exige que la responsabilité de l’inscription incombe au CFA.
En évitant ces pièges, le CFA prouve qu’il respecte l’indicateur 16 Qualiopi et qu’il garantit à ses apprentis une fin de parcours cohérente et professionnelle.
Vous souhaitez aller plus loin ?
Vous pouvez retrouver la présentation du guide de lecture en cliquant ici.
Accédez directement au critère 3 :
Parcourez l’indicateur suivant :
Ping : Guide de lecture Qualiopi - Indicateur 15 : Informer les apprentis sur leurs droits et devoirs - Certification RNQ