L’indicateur 15 du référentiel Qualiopi impose aux CFA d’informer clairement les apprentis sur leurs droits et devoirs. Cette exigence contribue à responsabiliser les jeunes et à renforcer leur intégration dans la vie professionnelle et citoyenne. L’information ne doit pas rester implicite ou générale. Elle doit être formalisée, compréhensible et directement accessible aux bénéficiaires.
Le CFA joue un rôle essentiel dans cette transmission. Il ne suffit pas de mentionner rapidement quelques règles. Il faut s’assurer que chaque apprenti comprend parfaitement ses responsabilités et ses droits, tant dans le cadre de sa formation qu’en entreprise. Cette étape prépare les jeunes à respecter les engagements contractuels et à agir en conformité avec les valeurs du travail collectif.
L’indicateur 15 impose également que ces informations soient remises au moment opportun, idéalement dès l’accueil. Elles doivent rester disponibles tout au long de la formation pour que les bénéficiaires puissent y accéder facilement en cas de doute.
L’auditeur attend des preuves concrètes que le CFA remplit cette mission. La simple présence d’un règlement intérieur ne suffit pas. Il faut prouver que les apprentis ont reçu l’information et qu’ils en ont pris connaissance. Cette démarche garantit la transparence et la conformité aux attentes du référentiel Qualiopi.
Répondre efficacement à l’indicateur 15 montre que le CFA forme non seulement des professionnels compétents, mais aussi des individus conscients de leurs droits et devoirs dans le cadre professionnel.
Les exigences précises de l’indicateur 15
L’indicateur 15 du référentiel Qualiopi exige que les CFA informent formellement les apprentis sur leurs droits et devoirs. Cette information doit être remise dès l’entrée en formation et rester accessible tout au long du parcours. Elle doit aussi être compréhensible et adaptée aux profils des bénéficiaires.
Le CFA doit préciser les droits des apprentis. Ceux-ci concernent le respect des horaires légaux, la sécurité au travail, l’accès à la formation théorique et à un accompagnement personnalisé. Ils incluent aussi le droit à un environnement respectueux et exempt de discrimination. L’information sur ces droits doit être claire et sans ambiguïté.
Le CFA doit également expliquer les devoirs des apprentis. Ils concernent la ponctualité, la participation active aux cours, le respect des règles internes et la tenue professionnelle. Ces devoirs doivent être détaillés pour éviter toute confusion et prévenir les comportements inadaptés.
L’indicateur 15 impose que le CFA conserve des preuves de cette communication. Il ne suffit pas d’afficher un règlement sur un mur. Le CFA doit prouver que chaque apprenti a reçu ces informations et en a pris connaissance, souvent via une signature sur un document officiel.
L’auditeur attend des preuves claires et datées. Ces preuves doivent montrer que cette information fait partie intégrante du processus d’accueil. La simple bonne foi ou les pratiques implicites ne suffisent pas à valider l’indicateur.
Respecter l’indicateur 15 Qualiopi confirme le sérieux du CFA. Il démontre sa capacité à accompagner les apprentis vers la professionnalisation tout en les sensibilisant à leurs obligations et à leurs droits.
Qui est concerné par l’indicateur 15 ?
L’indicateur 15 du référentiel Qualiopi s’adresse exclusivement aux centres de formation d’apprentis (CFA). Il ne concerne pas les autres organismes de formation, les centres de bilan de compétences ou les structures de validation des acquis de l’expérience. Cette obligation découle du cadre légal et éducatif propre à l’apprentissage.

Les organismes de formation

Les CFA

Les centres de VAE

Les organismes proposant des bilans de compétences
Les preuves attendues pour l’indicateur 15
Pour valider l’indicateur 15 du référentiel Qualiopi, le CFA doit présenter des preuves tangibles. Ces documents démontrent qu’il a bien informé chaque apprenti de ses droits et devoirs dès son entrée en formation. Ces preuves doivent être datées, signées et archivées pour garantir leur traçabilité.
La première preuve attendue reste la remise du règlement intérieur. Ce document formalise les droits et les devoirs des apprentis dans le CFA. Il doit détailler les règles à respecter, les horaires, les sanctions disciplinaires possibles et les droits liés à la sécurité et au respect de chacun. Le CFA doit s’assurer que ce document a bien été lu et compris.
Une attestation de remise constitue une deuxième preuve indispensable. Chaque apprenti signe une fiche d’émargement ou un accusé de réception qui prouve qu’il a reçu le règlement intérieur et en a pris connaissance. Cette attestation doit être conservée dans son dossier individuel.
Le CFA peut également présenter des supports complémentaires. Une présentation orale ou un atelier spécifique organisé lors de l’accueil des apprentis peut être documenté. Il est alors important de conserver les supports utilisés et un compte rendu listant les participants.
Enfin, le CFA doit prouver que l’information reste accessible en permanence. Affichage visible dans les locaux ou mise à disposition sur l’espace numérique de formation sont autant de moyens de répondre à cette exigence.
Ces preuves montrent que le CFA respecte pleinement l’indicateur 15 Qualiopi. Elles garantissent la transparence et la responsabilité des apprentis dès leur entrée en formation.
Bonnes pratiques pour répondre à l’indicateur 15
Répondre efficacement à l’indicateur 15 du référentiel Qualiopi repose sur une organisation claire et une communication adaptée. Le CFA doit aller au-delà de la simple remise d’un document en assurant la compréhension et la traçabilité de l’information.
La première bonne pratique consiste à intégrer la remise des droits et devoirs dans le processus d’accueil. Cette étape doit se dérouler systématiquement dès l’arrivée des apprentis. Prévoir un temps dédié facilite l’échange et permet de répondre aux questions.
Le CFA peut aussi organiser une séance collective de présentation. Cette séance permet de détailler le règlement intérieur et de sensibiliser les apprentis aux règles en vigueur. Préparer un support visuel, clair et attractif, rend l’information plus compréhensible et mémorable.
Il reste également pertinent d’adapter le discours aux bénéficiaires. Le vocabulaire utilisé doit être simple, sans jargon juridique. Le CFA peut illustrer les droits et devoirs avec des exemples concrets, issus de situations réelles. Cette approche aide les apprentis à se projeter et à mieux saisir les enjeux.
Une autre bonne pratique consiste à demander une signature immédiate sur une attestation. L’émargement prouve que le document a bien été remis et lu. Le CFA doit conserver cette attestation dans le dossier de l’apprenti.
Enfin, rendre les documents disponibles en ligne ou affichés dans les locaux reste indispensable. Les apprentis doivent pouvoir les consulter à tout moment.
En appliquant ces bonnes pratiques, le CFA démontre qu’il maîtrise l’indicateur 15 Qualiopi et qu’il assure un accompagnement transparent et conforme aux exigences réglementaires.
Outils et ressources utiles pour l’indicateur 15
Répondre à l’indicateur 15 du référentiel Qualiopi devient plus simple grâce à des outils adaptés et bien utilisés. Ces ressources facilitent la diffusion, la compréhension et la traçabilité des droits et devoirs des apprentis.
Le premier outil indispensable reste le règlement intérieur formalisé. Ce document doit être clair, complet et mis à jour régulièrement. Il précise les règles de fonctionnement, les obligations des apprentis et les droits auxquels ils peuvent prétendre. Il doit être distribué en version papier ou numérique, et toujours accessible.
Une fiche d’émargement type représente également un outil essentiel. Cette fiche doit être signée par l’apprenti lors de la remise du règlement intérieur. Elle prouve que l’information a bien été communiquée et comprise. Chaque fiche doit être classée dans le dossier individuel.
Le CFA peut également utiliser des supports pédagogiques interactifs. Présentations visuelles, vidéos ou quiz facilitent la compréhension des règles et renforcent l’engagement des bénéficiaires. Ces supports peuvent être archivés pour prouver la réalisation de la séance d’accueil.
Un tableau de suivi des signatures peut aider à vérifier que tous les apprentis ont bien signé leur attestation. Cet outil évite les oublis et garantit une couverture complète.
Enfin, rendre le règlement accessible via l’espace numérique de formation constitue une bonne pratique. Cet accès permanent permet aux apprentis de le consulter facilement en cas de doute.
En combinant ces outils, le CFA prouve qu’il maîtrise l’indicateur 15 Qualiopi et qu’il accompagne ses apprentis de manière structurée et transparente.
Les pièges à éviter dans l’application de l’indicateur 15
Respecter l’indicateur 15 du référentiel Qualiopi nécessite vigilance et méthode. Pourtant, certains CFA commettent des erreurs fréquentes qui affaiblissent leur démarche. Éviter ces pièges reste essentiel pour garantir la conformité et la qualité du suivi.
Le premier piège consiste à distribuer le règlement intérieur sans vérification. Certains CFA se contentent de remettre le document, mais ne demandent pas de preuve formelle. Sans signature ni émargement, il devient impossible de prouver que l’information a bien été transmise et comprise.
Un autre écueil fréquent reste la remise tardive. Certains CFA oublient de communiquer ces informations dès l’accueil. Or, l’indicateur 15 exige que la remise ait lieu immédiatement à l’entrée en formation. Retarder cette étape fragilise la conformité.
Certains CFA négligent également la qualité des explications. Se contenter d’un texte difficile à comprendre ou truffé de termes juridiques décourage les apprentis. Il faut privilégier des formulations simples, adaptées au public, et donner des exemples concrets.
Ne pas tenir à jour le règlement intérieur représente aussi un risque. Un document obsolète ou incomplet ne répond plus aux obligations actuelles. Les règles doivent évoluer avec la législation et les pratiques internes.
Enfin, conserver les preuves de façon désorganisée reste une erreur. Des attestations dispersées ou introuvables compliquent l’audit et donnent une image brouillonne du CFA.
En évitant ces pièges, le CFA démontre qu’il respecte pleinement l’indicateur 15 Qualiopi. Il prouve également son engagement à informer et responsabiliser ses apprentis dès leur arrivée..
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