Guide de lecture Qualiopi – Indicateur 13 : Assurer la coordination des apprentis

L’indicateur 13 du référentiel Qualiopi s’adresse spécifiquement aux centres de formation d’apprentis (CFA). Il impose de démontrer que la coordination pédagogique et administrative entre le CFA, l’employeur et l’apprenti est effective et organisée. Cet indicateur traduit la volonté de garantir un suivi optimal des apprentis tout au long de leur parcours.

Assurer cette coordination reste essentiel pour atteindre les objectifs pédagogiques fixés et favoriser l’insertion professionnelle des jeunes. L’organisme ne peut pas se contenter d’un accompagnement général ; il doit s’assurer que toutes les parties prenantes échangent et coopèrent efficacement.

Le CFA joue un rôle central dans cette organisation. Il doit formaliser les échanges et veiller à ce que les apprentis bénéficient d’un suivi cohérent et adapté. L’indicateur 13 exige donc des preuves concrètes de ces actions. L’objectif reste de garantir que chaque apprenti progresse dans les meilleures conditions possibles et que l’expérience en entreprise complète efficacement la formation théorique.

L’auditeur vérifie que le CFA a mis en place des outils, des méthodes et des procédures spécifiques pour assurer cette coordination. Il ne suffit pas de déclarer une démarche ; il faut démontrer qu’elle existe réellement et qu’elle fonctionne.

Réussir l’indicateur 13 montre que le CFA respecte les exigences du référentiel Qualiopi, qu’il valorise la qualité de ses partenariats et qu’il place l’apprenti au centre de sa mission.

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L’indicateur 13 du référentiel Qualiopi impose au CFA de démontrer qu’il assure la coordination pédagogique et administrative des apprentis avec leurs employeurs. Cette exigence vise à garantir que le suivi est organisé et cohérent tout au long du contrat d’apprentissage. Le CFA ne doit pas se limiter à dispenser des cours. Il doit jouer un rôle actif pour relier formation théorique et pratique en entreprise.

Le CFA doit organiser des échanges réguliers avec les maîtres d’apprentissage. Ces échanges permettent de vérifier que l’apprenti progresse selon le plan de formation et que ses missions en entreprise correspondent aux compétences visées. Le CFA doit également s’assurer que l’environnement professionnel respecte les objectifs pédagogiques et que l’apprenti reçoit un accompagnement adapté.

L’auditeur attend des preuves concrètes que cette coordination existe. Le CFA doit démontrer qu’il planifie des rendez-vous, réalise des bilans et consigne les échanges dans des documents formalisés. Ces documents doivent être datés, signés et archivés pour garantir la traçabilité.

L’indicateur 13 exige également une réactivité face aux difficultés rencontrées. Si l’apprenti signale un problème en entreprise ou si le maître d’apprentissage exprime une difficulté, le CFA doit intervenir rapidement. Il doit proposer des solutions adaptées et en assurer le suivi.

Enfin, cette coordination doit être intégrée dans une procédure clairement définie. Le CFA doit prouver qu’il ne se repose pas uniquement sur des initiatives ponctuelles mais sur un dispositif structuré et efficace. Cette démarche prouve le respect des exigences du référentiel Qualiopi et la qualité de l’accompagnement des apprentis.

L’indicateur 13 du référentiel Qualiopi s’adresse exclusivement aux centres de formation d’apprentis (CFA). Il ne concerne pas les autres types de prestataires tels que les organismes de formation classiques, les centres de bilan de compétences ou les organismes de validation des acquis de l’expérience. Cette spécificité s’explique par la nature même de l’apprentissage, qui repose sur une alternance entre formation en CFA et mise en pratique en entreprise.

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Les organismes de formation

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Les CFA

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Les centres de VAE

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Pour valider l’indicateur 13 du référentiel Qualiopi, le CFA doit présenter des preuves concrètes démontrant qu’il assure bien la coordination avec les employeurs des apprentis. Ces preuves doivent être formalisées, datées et facilement accessibles lors de l’audit. Elles confirment que le suivi pédagogique et administratif est organisé et efficace.

Le CFA doit d’abord prouver qu’il organise des échanges réguliers avec les maîtres d’apprentissage. Ces échanges peuvent être réalisés sous forme de réunions, de visites en entreprise ou d’entretiens téléphoniques. Il est indispensable de consigner chaque rencontre dans un compte rendu. Ce document doit mentionner la date, les participants, les points abordés et les actions décidées.

Le CFA doit également tenir à jour un dossier de suivi pour chaque apprenti. Ce dossier regroupe l’ensemble des échanges et bilans réalisés pendant le contrat. Il peut inclure les plannings de formation, les rapports d’avancement et les évaluations intermédiaires. Cette documentation prouve que le CFA suit la progression de l’apprenti de façon continue et cohérente.

Il est aussi conseillé de conserver des preuves de réactivité en cas de difficultés signalées. Par exemple, un échange formalisé pour résoudre un problème d’encadrement en entreprise ou pour ajuster le parcours peut être présenté à l’auditeur.

Enfin, la procédure de coordination doit être formalisée dans le système qualité du CFA. Ce document décrit les étapes, la fréquence des échanges et les personnes responsables. Cette organisation prouve que la coordination ne repose pas sur des pratiques isolées mais sur un dispositif structuré.

En réunissant ces preuves, le CFA démontre qu’il respecte pleinement les attentes de l’indicateur 13 Qualiopi.

Répondre efficacement à l’indicateur 13 du référentiel Qualiopi demande une organisation proactive et structurée. Le CFA doit démontrer qu’il coordonne activement les acteurs de l’apprentissage pour garantir la qualité du suivi et la progression des bénéficiaires.

La première bonne pratique consiste à planifier la coordination dès la signature du contrat. Le CFA doit établir un calendrier de rencontres avec l’employeur et l’apprenti. Ces rendez-vous peuvent être physiques ou à distance, mais ils doivent être formalisés et respectés. Ce calendrier permet de maintenir une régularité et d’éviter les oublis.

Il est également recommandé d’utiliser des outils partagés. Le CFA peut mettre en place un tableau de suivi ou une plateforme numérique. Ces supports permettent à toutes les parties de visualiser l’avancement et d’échanger facilement. La traçabilité s’en trouve renforcée et les informations restent centralisées.

Le CFA doit aussi former ses équipes à la communication avec les employeurs. Une approche bienveillante et orientée solution favorise les échanges constructifs. Cette posture facilite la résolution des difficultés et renforce la relation de confiance entre le CFA et les entreprises.

Enfin, le CFA peut organiser des bilans intermédiaires documentés. Ces bilans permettent d’évaluer la progression de l’apprenti et de corriger rapidement d’éventuels écarts. Ils témoignent de l’attention portée à l’évolution du parcours et de la cohérence entre théorie et pratique.

En appliquant ces bonnes pratiques, le CFA prouve qu’il maîtrise l’indicateur 13. Il valorise ainsi son rôle de coordonnateur et respecte pleinement les exigences du référentiel Qualiopi.

Répondre efficacement à l’indicateur 13 du référentiel Qualiopi nécessite de s’appuyer sur des outils adaptés. Ces ressources facilitent la coordination entre le CFA, l’employeur et l’apprenti. Elles permettent également de formaliser les échanges et de sécuriser les preuves attendues lors de l’audit.

Le premier outil indispensable reste le dossier individuel d’apprentissage. Ce dossier centralise les informations sur le parcours de l’apprenti. Il regroupe le contrat, les objectifs pédagogiques, les bilans intermédiaires et les comptes rendus de suivi. Ce document prouve que le CFA suit la progression de façon rigoureuse.

Un calendrier de suivi partagé constitue aussi un outil pertinent. Il planifie les rencontres avec l’employeur et les bilans intermédiaires. Ce calendrier peut être intégré dans un tableur ou une plateforme numérique. Il garantit que la coordination se fait à des étapes clés du parcours.

Le CFA peut également utiliser des fiches de visite en entreprise. Ces fiches résument chaque échange. Elles indiquent la date, les participants, les points discutés et les décisions prises. Ces documents renforcent la traçabilité des actions de coordination.

Des outils collaboratifs, comme des plateformes en ligne ou des espaces partagés, facilitent la communication. Ils permettent aux maîtres d’apprentissage de signaler rapidement des difficultés. Ils donnent également au CFA une vision en temps réel de la situation de l’apprenti.

Enfin, une procédure qualité interne détaillant la coordination constitue une ressource essentielle. Elle formalise les responsabilités, les étapes et les méthodes à suivre. Cette procédure sécurise la démarche et démontre la conformité à l’indicateur 13 Qualiopi.

Répondre à l’indicateur 13 du référentiel Qualiopi demande rigueur et organisation. Pourtant, certains CFA commettent des erreurs fréquentes qui fragilisent la qualité du suivi des apprentis et la conformité à l’audit. Éviter ces pièges reste essentiel pour démontrer une réelle coordination pédagogique et administrative.

Le premier piège consiste à limiter la coordination à des échanges informels. Une simple discussion par téléphone ou un message non tracé ne suffit pas. L’auditeur attend des preuves formelles, datées et organisées. Sans documents concrets, le CFA ne peut pas démontrer son engagement.

Un autre écueil reste l’absence de régularité dans les échanges. Certains CFA ne planifient pas de bilans intermédiaires ou laissent passer de longs intervalles sans contact avec l’employeur. Cette approche donne l’impression d’une démarche improvisée, alors que l’indicateur 13 exige une organisation structurée.

Certains CFA oublient aussi d’intégrer ces pratiques dans leur procédure qualité. Sans formalisation interne, la coordination repose sur la bonne volonté des formateurs. En cas de changement d’équipe, la continuité du suivi n’est plus assurée et la qualité en pâtit.

Négliger la réactivité reste également risqué. Lorsque des difficultés apparaissent en entreprise, le CFA doit intervenir rapidement. Ne pas agir ou tarder à apporter des solutions peut être perçu comme un manque d’implication.

Enfin, présenter des preuves partielles ou dispersées affaiblit la démonstration lors de l’audit. Le CFA doit regrouper ses preuves dans des dossiers clairs et complets.

En évitant ces erreurs, le CFA prouve qu’il respecte pleinement l’indicateur 13 et qu’il garantit une coordination efficace pour la réussite des apprentis.

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